Les échecs des interventions endodontiques et leurs complications

Les complications des interventions endodontiques constituent en effet des « échecs », l’aggravation de l’état pathologique pour le quel l’intervention endodontique a été pratiquée et l’apparition d’un nouvel cas pathologique dans un site voisin ou éloigné

coiffée devenant une pulpite aiguë et le traitement d’une pulpite donnant naissance à une desmodontite.
Il existe d’autres échecs qui proviennent d’erreurs ou de fautes dans les techniques opératoires.
Il convient de rechercher les causes de ces divers échecs opératoires et de voire si l’on peut les éviter ; puisqu’ils sont iatrogènes. micro-moteur d’endodontie

ØUne autre variété d’échec réside dans la récidive. Le traitement ne permet pas d’obtenir la guérison définitive et la pathologie recommence, sans qu’il y nécessairement une aggravation clinique notoire…par exemple ; la reconstitution de la dent est mal réalisée et la carie reprend, une nouvelle crise de pulpite réapparaît, etc.

Echecs liés à des erreurs de diagnostic
-L’échec du traitement repose sur une double erreur de diagnostic et d’indication thérapeutique. Est-ce que cette erreur est excusable, est-ce qu’elle est à la limite de la faute ?
L’incertitude est le fait de l’endodontie ; il faut beaucoup de prudence.
Comme son nom l’indique, l’endodontie se situe « en dedans ». Elle est invisible : à l’intérieur de la dent pour la pulpe, à l’intérieur de l’os pour le desmodonte.

La clinique fait seulement apparaître un ou deux signes qui permettent le diagnostic de l’inflammation mais n’apporte aucun élément sûr pour affirmer l’état pathologique exact du tissu, surtout pour la pulpe. Et puis on sait que les lésions sont hybrides entre le chronique et l’aigu, et même la nécrose. Aussi quand on cherche à obtenir la guérison par la réversibilité des phénomènes inflammatoires le praticien, n’est en possession que d’éléments incertains.

Il n’a comme seul recours la pratique des pansements d’attente et puis la surveillance de l’évolution.
  La radiographie apporte bien quelques renseignements sur des modifications au niveau du minéral, en plus ou en moins, mais ne peut apporter que des éléments complémentaires pour conforter le diagnostic. localisateur d apex


Les risques d’erreurs sont nombreux : peut-on précisément délimiter le passage de la dentine affectée à la dentine infectée ? Peut-on être absolument certain de la pénétration d’un canal ? De la qualité d’une obturation canalaire ?des matériaux destinés à cette obturation ? Des réactions biologiques des tissus malades ?etc.

Dans ces conditions, il est prudent de ne faire que du provisoire. Ne jamais reconstituer définitivement une dent avant que le début de la cicatrisation n’ait eu lieu ; bien entendu, jamais le jour de la taille d’une cavité, jamais quelques jours après la pose d’un pansement dentinaire ou d’une obturation canalaire.
  Mieux savoir attendre et au besoin rattraper une mauvaise évolution que de tout recommencer après un échec cuisant.

Echecs liés aux interventions endodontiques
Pour les énoncer, il suffit de consulter la technique de chaque intervention endodontique et de noter les erreurs à éviter à chaque temps opératoire susceptible d’en engendrer.
Les traitements préventifs des complications constituent autant de solutions pour les éviter.
Ces faits sont très nombreux. L’opérateur doit bien les connaître et les avoir constamment à l’esprit pour les éviter.

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